Johann Wolfgang von Goethe


NOTRE FAUST | Saison 2 (2017)

Création à Nanterre - Amandiers
du 2 au 5 mars : épisode 1
du 9 au 12 mars : épisode 2
du 16 au 19 mars : épisode 3
du 9 au 12 mars : épisode 4
du 29 mars au 2 avril : intégrale des 4 épisodes

EN TOURNÉE :
Les 19 et 20 mai au CDR de Tours

Texte de Stéphane Bouquet, Robert Cantarella, Nicolas Doutey, Liliane Giraudon, Noëlle Renaude, Anaïs Vaugelade

Mise en scène de Robert Cantarella

Avec Nicolas Maury, Rodolphe Congé, Cécile Fišera, Charlotte Clamens, Emilien Tessier, Agathe Bonitzer, Gaétan Vourc’h, (Distribution en cours)

Assistant à la mise en scène François- Xavier Rouyer

Décor Elodie Dauguet

Costumes Constance de Corbière

Lumières Philippe Gladieux

Musiques Rébecca Meyer et Alexandre Meyer

Notre Faust saison 2 est une série théâtrale.

L’aventure de Notre Faust a commencé en 2012 à la Ménagerie de verre à Paris. L’enjeu était de mêler les conventions de la série télé à un grand mythe théâtral. Trois auteurs (Stéphane Bouquet, Robert Cantarella et Liliane Giraudon) ont écrit ensemble « le pilote » créé dans le cadre du festival Etrange Cargo .

Fort de ce premier travail, Théâtre ouvert qui inaugurait en 2014 une nouvelle programmation consacrée aux écritures contemporaines, a proposé de créer l’intégrale de la saison 1, soit 5 épisodes. Aux auteurs à l’origine du projet, se sont adjoints Nicolas Doutey et Noëlle Renaude. Tous les codes et les méthodes de travail d’écriture et de répétitions des séries ont été alors entrelacés : Suspens, retournement, foisonnement de personnages et d’intrigues, dialogues cliffhangers, les séries offrent aujourd’hui un matériau narratif passionnant et le théâtre a tout intérêt à aller y voir pour ressourcer ses intrigues et ses formes.

Du simple point de vue de l’écriture, les séries ont appris aux cinq auteurs, que l’écriture collective était une solution efficace pour libérer l’imaginaire.

Notre Faust devient un spectacle proprement jubilatoire, un véritable bol d’air théâtral, qui propose un théâtre radicalement affirmatif, sans faux-semblant et sans détour. S’il y a de la bousculade et un certain sens réjouissant de l’abrupt dans ce spectacle, il se combine également à une forme de souplesse, de continuité et de disponibilité à la dimension positivement théâtrale de ce qu’on voit : Notre Faust ne nous demande à aucun moment d’oublier qu’on est au théâtre, le théâtre ne s’y excuse jamais d’être théâtre mais au contraire s’y affirme dans sa singularité, et met au premier plan la jubilation du jeu, l’inventivité des modalités de parole, la créativité de l’instant.

Notre Faust saison 2 sera comme la première saison, un atelier d’écriture collective où les cinq auteurs défendent un univers commun et posent de la question de l’actualisation du mythe de Faust et du nécessaire entretien de ses représentations.

Car si Notre Faust est un jeu, c’est un jeu sérieux comme le diable. Henri Faust, à la fin de la saison 1, comprenait soudain que le pacte contemporain qu’il avait signé avec Méphisto était un leurre : ses volontés seraient toujours réalisées mais à une condition finalement terrifiante : que plus personne, jamais, ne l’aime.

Que va faire Henri Faust, ostéopathe dépressif, de ses nouveaux pouvoirs si cruels. Tenter de prendre le diable à son propre jeu ? Inventer de rentables et juteuses entreprises du mal ? Chercher le pardon auprès d’un dieu personnel ? Tenter de ressusciter sa femme ? Se perdre dans le sexe ? Et pourquoi pas tout à la fois ?

© Christophe Raynaud de Lage© Christophe Raynaud de Lage